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histoire

Transport et communications

Localisation de la carte

Latitude: 15° 52' 4.663" N
Longitude: 92° 38' 59.302" O
  • Sans la commodité du transport aérien international, il fallait souvent des mois aux foreurs internationaux pour atteindre leur destination. Le foreur international Gerald Currie voyagea à bord du S.S. de Santa Barbara à Talara, Peru.
  • Une femme allongée dans un fauteuil inclinable en osier, portant une robe blanche et un chapeau. Un homme vêtu d’un costume blanc se tient derrière elle. Ils sont sur le pont d’un bateau au plancher de bois. Annie (Duncan) Dyke, femme du foreur international Ross Dyke, se détend pendant son long voyage vers l’Égypte.
  • Une photo d’un foreur international vêtu de blanc, coiffé d’un casque colonial et assis sur un cheval. Il est devant un bâtiment monté sur pilotis. Les routes étaient généralement sous-développées dans de nombreux pays où étaient situés les champs de pétrole. Les foreurs internationaux utilisaient souvent les chevaux pour se rendre au travail et en revenir tous les jours.
  • Une photo de deux voitures stationnées de chaque côté d’une route de terre bordée de palmiers. Un groupe d’hommes est appuyé sur chaque voiture. Les employés de l’industrie du pétrole et du carburant comptaient parmi les premiers propriétaires de voitures en Amérique du Sud.
  • Une photo d’un groupe d’hommes transportant un tuyau. La conduite est fixée à deux poutres et les hommes se tiennent debout à l'avant et à l'arrière de la conduite et soutiennent la poutre sur leur dos. Le sol est plat et il y a une rangée de rochers blancs à l’arrière-plan. Des hommes égyptiens transportent de lourdes conduites à travers le désert jusqu'aux champs de pétrole.
  • Six hommes dans un bateau sur une rivière étroite. Deux hommes sont sur un quai avec une pile de tubage à leurs côtés sur la rive. Un groupe d’hommes de se tiennent derrière le tubage devant les trois bâtiments. Il y a des arbres en arrière-plan. En Asie du Sud-Est, où les rivières serpentent dans tout le paysage, de petites embarcations transportent du matériel jusqu'aux sites de forage.

Le transport et les communications que nos prenons facilement pour acquis dans l’ère moderne à laquelle nous vivons. L’Internet nous permet de communiquer presque instantanément avec n’importe qui dans le monde, et un réseau d’aéroports permet de rejoindre tous les endroits en une journée de voyage, tout au plus.

Les foreurs internationaux du début du 20e siècle vivaient dans un monde bien différent du nôtre - un monde beaucoup plus grand et beaucoup plus étranger. À une époque où il n' y avait pas de transport aérien international, les foreurs internationaux du comté de Lambton devaient utiliser diverses méthodes pour atteindre les champs étrangers. Fred Edward, par exemple, fit de voyage de sa maison de Petrolia à son premier contrat au Mexique par train, bateau, pirogue et en marchant dans la jungle.

Les déplacements étaient compliqués, lents et même dangereux. Lorsque  David « Charles » Holmes quitta le comté de Lambton pour se rendre en Iran, l’aventure nécessita près de deux mois de voyage et la traversée de 9 pays. On ne peut qu'imaginer à quel point ce voyage aurait été difficile pour un jeune homme qui n'avait jamais quitté le sud de l'Ontario auparavant.

Les emplacements éloignés des champs de pétrole eurent une incidence non seulement sur les déplacements des foreurs internationaux, mais aussi sur le transport de l'équipement jusqu'aux sites. En Amérique du Sud, les tracteurs étaient expédiés en pièces détachées par bateau à vapeur, amenés sur la rive à bord de radeaux, puis transportés à dos d’âne jusqu’au site de forage où George Rawlings les assemblait. J.E. Crosbie, qui travaillait à Sumatra, trouvait très contrariant que chaque morceau de métal utilisé pour construire les chaudières, les pipelines et le tubage doive être transporté par bateau dans des rivières étroites, puis sur le dos des hommes à travers la jungle. Les foreurs internationaux en Égypte n’avaient pas l’avantage de nombreuses voies navigables. Les chaudières à vapeur, utilisées pour alimenter les mécanismes de forage, étaient tirées à travers le désert par de grandes équipes d’hommes.

Les nouvelles se déplaçaient aussi lentement que les gens. Evelyn Brimmer était la fille d’un foreur international. Un jour, elle trouva sa mère penchée au-dessus d’une chaudière, teignant des vêtements noirs. Lorsqu’elle demanda à sa mère ce qu’elle faisait, sa mère lui répondit simplement, « Ton père est mort ». La famille avait reçu une lettre les avisant de son décès, ainsi qu’une photo de sa tombe. Au moment où la famille avait reçu la lettre, M. Brimmer était enterré depuis longtemps dans un cimetière persan inconnu. Les lettres se déplaçaient si lentement que lorsqu'un foreur international décédait outre-mer, sa famille n'avait pas son mot à dire dans ses funérailles ou son enterrement.

International Drillers a essayé de se tenir au courant des nouvelles locales de chez eux. Le Petrolia Advertiser-Topic avait des abonnés dans le monde entier et, habituellement, il parvenait aux foreurs en cinq à six semaines. Duncan McIntyre écrivit de Bornéo pour exprimer à quel point il appréciait ce petit luxe : « la glace dans la rivière et les tempêtes de neige sont toutes des lectures très intéressantes pour moi et m'aident à rester au frais. »

Sans la commodité du transport aérien international, il fallait souvent des mois aux foreurs internationaux pour atteindre leur destination. Le foreur international Gerald Currie voyagea à bord du S.S. de Santa Barbara à Talara, Peru.