Dès son jeune âge, une certaine dureté fut inculquée à Duncan McIntyre. Né en Écosse, ses parents émigrèrent aux États-Unis, mais après avoir vécu dans une pauvreté extrême, la famille fut forcée de se séparer de leurs enfants et Duncan arriva dans le comté de Lambton. C’est là qu’il fut introduit à l’industrie pétrolière et qu’il réalisa son rêve de devenir foreur. Il travailla d’abord dans l’ouest du Canada à forer des puits d’eau. Puis, à l’âge de 35 ans, il accepta son premier contrat de forage outre-mer en Perse (Iran moderne) et passerait près de la moitié des 46 ans de sa carrière de foreur comme de foreur international dans des endroits comme l’Inde, le Myanmar et Bornéo.
La dureté de McIntyre devint évidente en Birmanie (Myanmar moderne), où il travailla comme chef de chantier dans les champs de pétrole à Yenangyaung, pendant les premières années de la Première Guerre mondiale. Le 8 septembre 1914, McIntyre supervisait le transport d'une pompe de deux tonnes, posée sur un chariot tiré par un éléphant. La pompe fut déstabilisée et tomba du chariot, écrasant McIntyre sous elle.
L’équipe sur le terrai fut éventuellement en mesure de libérer McIntyre du dessous de la pompe et les travailleurs mirent une journée à le transporter dans la jungle, jusqu’à l’hôpital de campagne de la Burma Oil Company. Il perdit conscience à l'hôpital et demeura dans cet état pendant 10 jours. Margaret E. Clark, une infirmière écossaise dévouée, jouant un rôle essentiel dans le rétablissement de McIntyre. Au total, il avait 22 os de cassés, dont le genou gauche, la clavicule, le bras droit et presque toutes les côtes. On fit parvenir la nouvelle à sa femme à la maison pour l’informer qu’il pourrait ne pas survivre. Malheureusement, sa femme Annie, qui était restée à la maison avec cinq enfants, ne réussit pas à endurer ce stress supplémentaire et marcha dans la rivière Sainte-Claire et se noya.
Après plusieurs mois de récupération, McIntyre fit le voyage de 12 000 miles vers la maison et fut dans un état suffisant pour débarquer à New York en utilisant une canne. Ce n’est que lorsque son fils l’accueillit à la gare à son retour à la maison qu’il apprit la mort de sa femme. Il demeura à la maison pendant environ un an, mais il eut de nouveau la piqûre et retourna en Birmanie (Myanmar moderne) jusqu’à sa retraite en 1930.
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