En 24 ans de carrière comme foreur international, William O. Gillespie (Bill pour ses amis) a travaillé dans six pays sur quatre continents. C’est à l’âge de 20 ans que Gillespie a entamé sa carrière de foreur international. Une société américaine d'aménagement du territoire était à la recherche d'un expert pour le forage de puits d’eau à Cuba et Gillespie a quitté le Canada en quête d'aventures.
Après avoir fait ses classes à Cuba, Gillespie s'est déplacé plus loin pour travailler pour la Shell Trading and Transport Company, développant l'extraction pétrolière aux Antilles néerlandaises (Indonésie d’aujourd’hui). Très vite, Gillespie s'installe en Australie pour travailler pour l'International Boring Company (les Australiens utilisent le mot « ennuyeux » de la même façon que les Canadiens utilisent le mot « forage »). Bien qu’il ait travaillé en Australie pendant trois ans, Gillespie n’aimait pas ce pays. En Australie, les hommes vivaient de « nourriture sèche et de mauvaise eau », écrivait Gillespie dans une lettre adressée à leur famille au Canada.
En 1909, frappé par la maladie, il est forcé de rentrer au Canada pendant cinq mois pour se rétablir. Toutefois, même la maladie ne suffit pas à dissuader Gillespie du forage international. En décembre 1909, une fois rétabli, il partit pour l’Égypte.
De toutes les contrées exotiques visitées dans lors de ses voyages dans le monde, Gillespsie trouvait que Bornéo était la plus excitante. Pendant son séjour sur l’île de Bornéo, Gillespie écrivit : « N’allez pas croire que la romance et l’aventure n’existent plus dans le monde. Le piratage existe encore, dans une certaine mesure. L'an dernier, des pirates chinois ont capturé un bateau à vapeur de bonne taille... Personne ne sait exactement ce qu'ils comptaient faire. Quand tout a été fini, douze personnes étaient mortes sur le coup. »
Le voyage était une façon pour Gillespie d'étancher sa soif d'aventure. Il était fasciné par les traditions locales de chasse de têtes à Bornéo, collectionnant livres et objetssur le sujet.
À bien des égards, William Gillespie est l’incarnation parfaite de ce qu’être un foreur international signifiait. Les foreurs internationaux étaient de véritables touche-à-tout - des gens qui pouvaient travailler dans n'importe quel environnement ou condition et faire preuve de la détermination et de l'ingéniosité qui ont fait la renommée des foreurs canadiens. Lorsqu'il ne forait pas, Gillespie construisait des barrages et des ponts en bois pour les communautés locales, s'occupait des chevaux de l'entreprise et fabriquait des chaussures à partir de morceaux de métal mis au rebut. Peu de gens peuvent se vanter d’avoir eu une carrière aussi diversifiée que celle de William O. Gillespie.
William Gillespie en Égypte
Un acteur raconte les expériences vécues par William Gillespie comme foreur international.
Durée: 02:35 minutes - Transcription
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