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histoire

J.W. Crosbie

Localisation de la carte

Latitude: 19° 58' 8.587" N
Longitude: 93° 5' 58.391" E

Date

1831-1899
  • Une photo de deux éléphants déplaçant de gros rondins. Un homme est assis sur le dos de chaque éléphant et un troisième est debout à côté des rondins. Il y a des arbres en arrière-plan. J.W. Crosbie écrivit à la maison qu'il avait vu de nombreux éléphants qui avaient été dressés par les indigènes pour empiler le bois d'œuvre. Ils sont photographiés ici près de Rangoon, en Birmanie (Yangon moderne, Myanmar).
  • Une photo de cinq hommes portant des casques coloniaux, deux debout et trois assis sur des chaises, derrière une grande peau de félin et deux jeux de cornes d'animaux. Il y a deux personnes et un chien sur un escalier menant à un bâtiment qui se trouve derrière les hommes. Un groupe de foreurs internationaux inconnus présentent les résultats de leur chasse. J.W. Crosbie a fait état de la diversité animale au Myanmar et appréciait la chasse.
  • Deux hommes vêtus de chemises blanches, de chapeaux et de pantalons foncés. Ils portent des fusils. Il y a un petit chien au pied de l'homme à droite. Ils sont debout devant un mur de végétation. J.W. Crosbie était déçu de quitter son poste à Sumatra parce que son singe de compagnie avait disparu la nuit précédente. Ici, deux foreurs internationaux inconnus sont debout dans la jungle avec des fusils. Un singe est assis sur le fusil de gauche.

J.W. Originaire de la région d'Ottawa, Crosbie s'installe à Pétrolia en 1868 après avoir travaillé brièvement aux États-Unis. Reconnu comme étant un expert en menuiserie, il a rapidement appris l'art de la construction et de la manœuvre de l'appareil muni de la méthode canadienne de forage avec un outil de pôle, une compétence qui lui a bien servi dans les champs de pétrole isolés du sud-est de l'Asie du Sud-Est.

Son premier contrat pétrolier à l'étranger était pour une société anglaise en activité en Birmanie britannique (Myanmar moderne), où il participera à la construction de la première tour de forage sur les côtes du golfe du Bengale avec R.A. Townsend et William C. Bell.

Il partit en 1880 et écrivit au Petrolia Topic pour y décrire quelques-unes de ses premières impressions. La zone des activités était située sur une île isolée, couverte d'une épaisse jungle et fréquentée par des serpents, des tigres, des cerfs, des sangliers, des lynx, des chats sauvages, des singes et des chacals. Crosbie, semble-t-il, ne voyait pas ces animaux comme une menace, mais plutôt comme une source de divertissement, soulignant que la grande variété d'animaux était « suffisante pour satisfaire les intérêts du sportif le plus ambitieux ». En fait, au moment où il écrivit ces lignes, il avait déjà abattu plusieurs chats sauvages et un chacal, et avait l'œil sur un tigre, mais il plaisantait en disant que ce tigre était si gros qu'il faudrait un canon pour le tuer.

Crosbie était si fasciné par son environnement qu'il aurait aimé pouvoir passer plus de temps à découvrir les merveilles du pays qu'à travailler. Cependant, même le travail de forage pétrolier offrait quelques occasions excitantes. « Il y a beaucoup d'éléphants », écrivit-il, « et les indigènes leur apprennent à empiler du bois et à tirer des billes de sciage. » Il a conclu en disant que s'il était plus jeune, il resterait.

Quelques années plus tard, il retourna dans les champs de pétrole internationaux pour un contrat à Sumatra, accompagné cette fois par sa femme, qui y resta plus d'un an, et de son neveu, J.E. Crosbie. À Sumatra, J.W. a une fois de plus joué un rôle de pionnier dans la mise en œuvre de la méthode canadienne de forage avec un outil de pôle. Sa fascination pour la faune locale se poursuivit, puisqu’Edward Winnett fit mention dans son journal de la chasse aux crocodiles avec Crosbie. Lors d'une autre occasion, lorsque Crosbie se vit offrir un poste dans une autre entreprise à l'autre bout de Sumatra avec une augmentation de salaire de 4 000 $ par année, il fut effrayé de partir parce que son singe avait disparu pendant la nuit et qu’il avait l'intention de le ramener avec lui à Pétrolia.

Winnett écrivit également à quelques reprises que Crosbie se plaignait de douleurs articulaires et passa même un mois dans un hôpital à Java. Bien qu'il se soit remis de cet incident particulier, il décéda à Sumatra en 1899.